Ce voyage à l'intérieur des murs universitaires a permis à la mission d'effectuer un constat général qui confirme, certes, certaines idées reçues mais qui apporte aussi un éclairage inédit sur un dossier encore peu étudié.
Notre patrimoine immobilier universitaire est considérable, éparpillé, très diversifié mais aussi dégradé :
une part non négligeable des bâtiments présente une sécurité aléatoire, notamment au regard du risque incendie, du fait en particulier de crédits de maintenance très insuffisants.
En outre, la gestion de ce patrimoine appelle, à n'en pas douter, des aménagements.
Par ailleurs, le maintien d'un pilotage d'Etat en matière immobilière, prenant naturellement en compte les compétences de fait exercées désormais par les collectivités territoriales, apparaît nécessaire afin de respecter la taille critique des sites universitaires, d'assurer une implantation satisfaisante des activités de recherche, de maîtriser l'implantation aujourd'hui quelque peu anarchique des formations supérieures courtes professionnelles et de permettre un développement harmonieux de la vie étudiante.
Enfin, le dossier des universités parisiennes et franciliennes est particulièrement important.
La nécessité de répondre à leurs besoins immobiliers passe par une rénovation, d'ailleurs en cours, des locaux universitaires parisiens, par un certain regroupement spatial et disciplinaire.